16 junio, 2008
"L'affiche rouge"
Un cartel del que se hicieron miles de copias en el año 1944 en Francia por parte de los nazis en el que se puede leer: ¿los libertadores?, ¡La liberación! del ejercito del crimen.
En el cartel se pueden ver las fotografías de algunos componentes del grupo de 23 resistentes del armenio “Manouchian” que fueron fusilados por los nazis.
En el grupo se encontraba un español, Celestino Alfonso [incluido en el cartel], junto a sus compañeros de distintas nacionalidades.
A Celestino Alfonso se le atribuyen 7 acciones armadas contra el invasor alemán. En el juicio, Celestino Alfonso declaró: Considero que todo obrero consciente debe, allá donde esté, defender a su clase.
El grupo lo componian:
Olga Bancic (rumana)
Josef Boczov (rumano)
Georges Cloarec (francés)
Roger Rouxel (francés)
Robert Witchitz (francés)
Rino Della Negra (italiano)
Spartaco Fontano (italiano)
Césare Luccarini (italiano)
Antoine Salvadori (italiano)
Amedeo Usseglio (italiano)
Thomas Elek (húngaro)
Emeric Glasz (húngaro)
Maurice Fingercwajg (polaco)
Jonas Geduldig (polaco)
Léon Goldberg (polaco)
Szlama Grzywacz (polaco)
Stanislas Kubacki (polaco)
Marcel Rayman (polaco)
Willy Szapiro (polaco)
Wolf Wajsbrot (polaco)
Arpen Lavitian (armenio)
Missak Manouchian (armenio)
Celestino Alfonso (español)
Un poema de Louis Aragón en memoria del grupo, mas tarde fue convertido en canción por Leo Ferré.
Vous n'avez réclamé ni gloire ni les larmes
Ni l'orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servis simplement de vos armes
La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans
Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L'affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants
Nul ne semblait vous voir Français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos Morts pour la France
Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre
A la fin février pour vos derniers moments
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand
Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan
Un grand soleil d'hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le coeur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant
Louis Aragón
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